Dans les quelques jours, d’une importance déterminante, qui ont suivi l’apparition de l’épidémie de COVID-19, la demande de nombreux biens de consommation, depuis les articles ménagers et équipements de protection jusqu’aux ingrédients et substances nécessaires à la réalisation des tests de dépistage du virus, s’est envolée - avant de faire place à une pénurie. Tous les pays se sont alors trouvés confrontés à la nécessité de dépister massivement les cas de COVID-19, et les laboratoires appelés à réaliser ces tests ont opté pour la méthode dite de la réaction en cha?ne par polymérase en temps réel après transcription inverse (RT-PCR en temps réel). Considérée comme étant la plus précise qui soit pour détecter, tracer et étudier la COVID-19 (voir page 8 pour en savoir plus), cette méthode a toutefois été à ce point prisée que les ressources en la matière n’ont plus suffi et que certains laboratoires se sont mis en quête de solutions de rechange qui seraient plus facilement disponibles et moins onéreuses.
L’AIEA et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont récemment mené, en collaboration avec l’Agence autrichienne pour la santé et la sécurité sanitaire des aliments (AGES), une étude visant à tester l’efficacité et la qualité d’un certain nombre de ces alternatives. Une étude dont les résultats ont des répercussions sur la lutte contre la COVID-19 qui se poursuit dans les pays en développement et au-delà.