Le forum scientifique s’est conclu par des débats sur l’importance des partenariats et de la mobilisation des ressources pour la durabilité des ressources en eau.
??La gestion durable de l’eau nécessite des connaissances scientifiques et un cadre de politique générale solides??, a expliqué la Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations?Unies pour l’Europe, Tatiana Molcean. Selon elle, en combinant le cadre de la Convention sur l’eau de 2016 aux outils techniques de l’AIEA, il serait possible de traiter les questions indissociables que sont celles de l’eau, de l’alimentation et de l’énergie.
Winston Yu, responsable des pratiques liées à l’eau à la Banque mondiale, a expliqué qu’au niveau mondial, 165 milliards de dollars des états-Unis étaient investis chaque année dans le secteur de l’eau par les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé, mais qu’il fallait des milliers de milliards. Il a abondé dans le sens de María Jimena Durán, de la Banque de développement de l’Amérique latine et des Cara?bes, et de Lina Escobar-Rangel, de la Banque interaméricaine de développement, en disant que la participation du secteur privé était nécessaire pour répondre à l’énorme besoin des financements liés à l’eau. Actuellement, le secteur privé ne contribue qu’à hauteur de deux pour cent des financements mondiaux liés à l’eau.
M. Yu a qualifié l’accord conclu entre le Niger et l’AIEA de bon exemple de la fa?on dont les banques multilatérales de développement pouvaient combiner des financements et un engagement politique aux compétences techniques de l’AIEA pour aider les pays à améliorer la gestion des ressources en eau. ??L’AIEA dispose d’une grande marge de man?uvre pour collaborer avec toutes les banques de développement afin d’associer les technologies à des financements??, a-t-il déclaré.
Selon Mohamed CBC Diatta, sherpa sénégalais de la Conférence des Nations Unies sur l’eau 2026, la question du financement de l’eau sera au c?ur de la conférence. M. Diatta a expliqué que les financements permettraient ??de tirer parti de la science, du multilatéralisme, de la coopération et de l’innovation?? et d’établir des liens entre les secteurs pour aider à protéger la ressource la plus précieuse que nous nous partagions. Les sciences nucléaires ont un r?le essentiel à jouer dans l’établissement de ces liens et l’AIEA continuera à travailler avec les pays en vue de renforcer leurs capacités à utiliser ces outils qui leur permettront de relever les grands défis auxquels ils font face concernant l’eau.
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