En 2020, le cancer a fait près de 10 millions de victimes et le Centre international de recherche sur le cancer estime qu’à l’horizon 2040, en l’absence de mesures radicales, le nombre de nouveaux cas de cancer pourrait être de l’ordre de 29 à 37 millions par an. Pour relever ce défi et faire face à l’énorme fardeau physique, affectif et financier que le cancer fait peser sur les individus, les familles, les sociétés et les systèmes de santé, il faudra construire davantage de structures de prise en charge du cancer et repenser, partout dans le monde, notre fa?on d’aborder cette maladie.
Une nouvelle publication conjointe intitulée Setting up a Cancer Centre: A WHO-IAEA Framework, réalisée par l’AIEA et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), permettra de guider les responsables politiques, les gestionnaires de programmes et les prestataires de soins cliniques dans le déploiement progressif de centres de traitement du cancer. Ce document d’orientation vient conforter l’approche déjà établie dans le cadre de la publication conjointe de l’AIEA et de l’OMS intitulée ? Roadmap towards a National Cancer Control Programme: Milestones for establishing nuclear medicine, diagnostic imaging and radiotherapy services ?.
? Nous assistons à une épidémie de cancer qui ne cesse de cro?tre dans le monde entier, et nos centres de cancérologie sont en première ligne de la bataille qui se joue ici ?, déclare Mme May Abdel-Wahab, directrice de la Division de la santé humaine de l’AIEA. ? Le document d’orientation est un précieux outil pour la planification et l’établissement de ces centres, en ce qu’il donne des conseils quant à l’offre de différents niveaux de services dispensés par chacune des structures dans la lutte contre la maladie. L’objectif ultime est d’améliorer le niveau des services de cancérologie par une approche progressive, en précisant le contexte et les exigences propres à certains services. ?
Ces orientations visent à couvrir la prise en charge multidisciplinaire que requiert le cancer et exposent en détail les infrastructures, les moyens humains et les équipements nécessaires aux services de soins oncologiques et d’accompagnement, ajoute-t-elle.