On compte plus de 220 réacteurs de recherche en service dans le monde. Ceux-ci proposent des services essentiels, comme la production de radio-isotopes médicaux, et permettent de mener des recherches scientifiques dans les domaines de l’agriculture et de l’industrie. Néanmoins, ces installations vieillissent. La plupart d’entre elles fonctionnent depuis plus de 50 ans. Aidés par l’AIEA, les organismes responsables et organismes de réglementation s’emploient à remettre en état et à moderniser ces réacteurs pour qu’ils puissent continuer à fournir des biens et services en toute s?reté et sécurité.
? De nombreux pays ne disposent d’aucune solution de remplacement pour ces réacteurs de recherche, et ne prévoient pas non plus d’en construire de nouveaux ?, explique Ruben Mazzi, responsable technique de l’utilisation et de la maintenance des réacteurs de recherche à l’AIEA. ? Nous aidons les pays à prendre les mesures nécessaires pour maintenir ces réacteurs en activité. Chaque réacteur est différent et vieillit différemment. Les ressources et services que propose l’AIEA au parc mondial sont d’une grande aide pour gérer le vieillissement. ?
En 2001, face à un parc de réacteurs de plus en plus vieillissant, l’AIEA a pris les devants et lancé son plan de renforcement de la s?reté des réacteurs de recherche, qui vise à aider les pays à assurer un haut niveau de s?reté dans les réacteurs de recherche. C’est dans ce cadre qu’elle a créé le Code de conduite pour la s?reté des réacteurs de recherche, qui fournit aux pays des orientations sur l’élaboration et l’harmonisation des politiques et des réglementations relatives à la s?reté de ces types de réacteurs. Forts de l’appui de l’AIEA, les pays s’emploient ainsi à mettre en ?uvre des programmes systématiques de gestion du vieillissement.