Les probabilités de survivre à un cancer dépendent considérablement de l’endroit où l’on vit dans le monde. Pour de nombreuses personnes dans les pays à revenu faible et intermédiaire, l’accès à des services de diagnostic et de traitement susceptibles de sauver des vies fait encore défaut, ce qui réduit souvent les chances de survie en cas de diagnostic de cancer.
Le manque d’accès au traitement est le plus aigu dans les pays qui ne disposent pas d’installations de radiothérapie et de personnel qualifié. La radiothérapie est reconnue comme un outil essentiel dans la guérison et la palliation du cancer, et elle est fondamentale pour le traitement de plus de la moitié des patients atteints de cancer. Pourtant, plus de 70 % des Africains n’ont pas accès à la radiothérapie, tandis que d’autres régions présentent aussi des lacunes importantes en la matière. Seuls 5 % des dépenses mondiales consacrées au cancer vont aux pays à revenu faible et intermédiaire et l’on estime que, d’ici à 2030, 70 % des décès par cancer surviendront dans ces pays. Une nouvelle initiative de l’AIEA, Rayons d’espoir, vise à changer cette situation et à aider les pays à revenu faible et intermédiaire à améliorer l’accès aux soins contre le cancer.
Dans plus d’un tiers des cas, on peut prendre des mesures de prévention, et certains cancers parmi les plus fréquents, comme ceux du col de l’utérus, du sein, de la tête et du cou, du c?lon et du rectum, sont guérissables s’ils sont dépistés à un stade précoce et traités de manière adéquate. Les politiques et programmes nationaux de lutte contre le cancer, lorsqu’ils sont bien con?us et mis en ?uvre, contribuent à réduire la charge du cancer et à améliorer les services destinés aux patients atteints de cancer et à leurs familles, quel que soit le contexte national.