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L’électronucléaire dans le monde
Pour la troisième année consécutive, l’Agence a revu à la hausse ses projections annuelles concernant la croissance potentielle de l’énergie d’origine nucléaire au cours des prochaines décennies.
Dans ses nouvelles prévisions sur la capacité nucléaire mondiale aux fins de la production d’électricité, l’Agence a nettement rehaussé sa projection basse à l’horizon 2050, la portant à 458 GWe, soit 55 GWe de plus que dans les projections de 2022. De même, la projection haute a été portée à 890 GWe d’ici 2050, contre 873 GWe prévus en 2022, ce qui représente une augmentation de 175 GWe par rapport aux projections de 2020. Pour que ces projections se réalisent, il faudrait pouvoir exploiter à long terme une grande partie du parc existant et construire au cours des trente prochaines années de nouvelles centrales permettant d’ajouter une capacité de plus de 600 GWe.
“Le Kenya reconna?t la contribution positive de l’énergie d’origine nucléaire à l’atténuation des changements climatiques et à la sécurité énergétique. Nous avons le plaisir de faire savoir que nous avons fait des progrès significatifs dans l’introduction de l’énergie d’origine nucléaire dans notre bouquet énergétique. Nous prévoyons d’actualiser notre programme électronucléaire d’ici 2034 et nous continuerons à travailler en partenariat avec l’Agence pour développer les infrastructures liées au nucléaire.
à la fin de l’année 2023, une cinquantaine d’états Membres avaient exprimé leur intérêt pour l’énergie d’origine nucléaire en tant qu’option potentiellement bénéfique et une trentaine d’entre eux se trouvaient à différentes phases de l’approche par étapes. En 2023, l’Agence a continué à prêter assistance aux pays primo-accédants : en octobre, elle a mené en Estonie une mission d’examen intégré de l’infrastructure nucléaire (mission INIR) - phase 1, qui s’est concentrée sur le développement de l’infrastructure nécessaire pour appuyer le déploiement des RFMP dans le pays ; en mars, l’Agence a mené une mission de suivi INIR - phase 1 au Kazakhstan.
L’Agence a créé le Réseau international pour l’innovation à l’appui des centrales nucléaires en exploitation, sous les auspices duquel un groupe de travail sur l’intelligence artificielle travaille depuis la mi-2022 dans le cadre d’un projet pilote. à la fin de l’année 2023, le groupe de travail comptait plus de 60 membres actifs issus d’entreprises de services publics, d’organismes de recherche, du milieu universitaire et d’organismes de réglementation.
Afin d’assurer la cohérence et la coordination des activités d’appui et de sensibilisation menées pour favoriser la participation des parties prenantes, l’Agence a planifié une série d’événements sur deux ans, le premier de ces événements – un atelier invitant à réimaginer l’énergie nucléaire – s’étant tenu en avril 2023. Les participants à cet atelier ont discuté de la création d’une nouvelle image pour l’énergie nucléaire.
