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          Du Maroc à l’Afrique : quand une technique nucléaire fait mouche

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          Préparation de nourriture artificielle pour les larves de la nouvelle installation d’élevage en masse de mouches méditerranéennes des fruits, à Agadir (Maroc).?(Photo : S. Boujdig/ONSSA)

          Pour protéger leurs récoltes de fruits et de légumes contre les insectes ravageurs, les pays africains redoublent d’efforts –?et recourent pour ce faire à des techniques nucléaires.

          Les mouches dites ??téphritides?? sont considérées comme l’une des espèces les plus nuisibles pour les cultures horticoles, en raison de l’ampleur des dégats directs et indirects qu’elles causent. Du fait de l’intensification du commerce international de fruits, le continent africain est extrêmement sensible aux effets des espèces invasives étrangères de mouches des fruits telles que Bactrocera?dorsalis, qui endommagent sérieusement les récoltes de mangues puisque jusqu’à 90?% des récoltes peuvent être perdues en fonction du lieu, du cultivar et de la saison.

          Le Maroc a récemment achevé la construction d’une nouvelle installation d’élevage en masse à Agadir. L’objectif est d’utiliser la technique de l’insecte stérile (TIS) pour protéger les récoltes d’agrumes, qui jouent un r?le important dans l’économie du pays. La TIS est une méthode de lutte contre les ravageurs respectueuse de l’environnement, qui consiste à stériliser les insectes males par irradiation avant de les relacher dans des zones cibles pour qu’ils s’accouplent avec des femelles vivant à l’état sauvage, de fa?on à limiter, voire à empêcher totalement, leur reproduction. Cette nouvelle installation d’élevage en masse permettra à terme de produire 130?millions de mouches des fruits méditerranéennes stériles par semaine, soit assez pour couvrir les 180?000?hectares de la vallée de Sousse où se trouvent la plupart des cultures d’agrumes sauvages ou destinés au commerce.

          Mettre en commun les expériences en matière de TIS

          Afin de tirer le meilleur parti possible de cette nouvelle infrastructure, un atelier sur l’utilisation de la TIS à des fins de lutte intégrée contre les ravageurs s’est tenu à Agadir (Maroc) à la fin du mois d’avril. L’événement a été organisé dans le cadre d’un projet de coopération technique de l’AIEA qui vise à améliorer la sécurité alimentaire en Afrique en aidant à accro?tre la production agricole.

          L’atelier a réuni des experts de 16?pays africains, qui ont pu discuter de la manière d’intégrer la TIS à d’autres méthodes de lutte contre les ravageurs aux fins de la surveillance et de l’élimination des mouches des fruits, et ont pu mettre en commun leurs données d’expérience en la matière. Ils ont assisté à des conférences, visité l’installation d’élevage en masse de mouches des fruits et les installations d’irradiation, d’éclosion et de lacher, et se sont rendus sur le terrain, là où sont menées les activités de surveillance et de TIS.

          Limiter les pesticides

          En associant la TIS à d’autres approches, le secteur des agrumes peut utiliser des méthodes durables pour limiter autant que possible les résidus de pesticides et préserver les paysages agricoles. Maroc Citrus, la fédération marocaine des agrumes, estime que les méthodes alternatives qu’elle emploie sont essentielles, car non seulement les pesticides nuisent à l’environnement, mais les ravageurs y résistent de mieux en mieux et les consommateurs s’inquiètent de plus en plus de l’utilisation de ces produits chimiques. La TIS limite les infestations de ravageurs tout en permettant aux agriculteurs d’améliorer la qualité des agrumes destinés à l’exportation vers les marchés existants ou de nouveaux marchés.

          ??Les nouvelles structures du Maroc pour les mouches méditerranéennes des fruits nous fourniront un outil précieux pour lutter contre la prolifération et réduire l’infestation, et pour faciliter le commerce des agrumes??, indique Dris?Barik, directeur de la Division de la santé des plantes à l’Office national marocain de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).

          ??La plupart des états?Membres africains se heurtent actuellement à un immense problème du fait de l’apparition en Afrique, en?2003, de Bactrocera?dorsalis, qui a fermé les portes de nombreux marchés et a aggravé les dommages subis par les fruits??, explique Rui?Cardoso?Pereira, entomologiste au Centre mixte FAO/AIEA des techniques nucléaires dans l’alimentation et l’agriculture.

          Renforcer les systèmes agricoles en Afrique

          Des zones de production d’agrumes où des mouches méditerranéennes des fruits stériles sont relachées. (Photo : R. Cardoso Pereira/FAO/AIEA)

          L’un des grands objectifs de l’appui apporté par l’AIEA au moyen de la TIS est la lutte contre les ravageurs des cultures de grande valeur pour l’économie. Les pays qui ont pris part à l’atelier ont ensuite rendu compte au niveau national des activités de surveillance des ravageurs et de lutte contre ces insectes, notamment l’utilisation de la TIS, et ont examiné l’harmonisation de ces techniques au moyen des orientations de l’Organisation des Nations?Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’AIEA. Parmi ces orientations figurent des publications sur la surveillance des adultes et des larves ou sur le contr?le de la qualité des insectes élevés en masse, ainsi que les Normes internationales adoptées pour les mesures phytosanitaires.

          La coopération de longue date entre l’AIEA et le Maroc est un bon exemple de cette approche. Par son appui technique et sa collaboration sur le terrain, l’AIEA a aidé le pays à mettre en place un réseau national de surveillance des ravageurs et à mener les premiers essais de TIS. Ce travail préparatoire essentiel a ensuite permis au Maroc de développer ses activités. Cette coopération souligne le travail que l’AIEA mène à plus grande échelle en faveur de la résilience agricole en Afrique, en faisant appel à des solutions durables fondées sur la science. Par l’intermédiaire de son initiative Atoms4Food (L’atome pour l’alimentation), l’AIEA aide les pays à renforcer leur sécurité alimentaire. Joignant ses forces à celles de la FAO, elle apporte aux pays des solutions novatrices, comme la TIS, pour lutter contre la faim, qui gagne du terrain dans le monde.

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