Le traitement du cancer : la curiethérapie

Différents modes de traitement

La curiethérapie utilise des sources radioactives scellées qui sont placées directement dans les tumeurs (curiethérapie interstitielle) ou dans les cavités corporelles (curiethérapie intracavitaire). On peut, par exemple, implanter dans la prostate des grains d’iode 125, qui émettent la dose de rayonnements voulue pendant toute leur période d’activité. Cependant, plus souvent, une source radioactive est insérée dans le corps et retirée lorsque la période de temps nécessaire à l’émission de la dose de rayonnements voulue est écoulée. Cette période est déterminée par un oncologue.

Différentes méthodes

Le débit de dose (dose émise pendant une période de temps déterminée) varie en fonction du traitement. On distingue :

• la curiethérapie à faible débit de dose, qui utilise des sources de césium 137 et d’iridium, entre autres. Un ? applicateur ? est placé dans la cavité ou à l’intérieur de la tumeur et, une fois le patient installé dans une salle blindée, la source est envoyée dans l’applicateur. Le patient reste isolé jusqu’au retrait de la source (généralement au bout de 12 à 24 heures). Ce processus nécessite souvent une hospitalisation ;
• la curiethérapie à débit de dose élevé, qui peut utiliser des sources de cobalt 60 ou d’iridium 192 miniaturisées, permet d’obtenir des débits de dose supérieurs à 12 grays par heure, et donc de raccourcir la durée du traitement. C’est la raison pour laquelle cette méthode peut être utilisée dans le cadre d’un traitement ambulatoire. La curiethérapie est une composante essentielle du traitement radiologique des cancers gynécologiques. Elle est également utilisée dans le traitement des cancers de la prostate et du sein, des sarcomes des tissus mous, de certaines tumeurs de la tête et du cou, et des cancers de la peau.